MONTPELLIER DANSE 28 juin

ATLAS / Études de MICHÈLE MURRAY

Michèle Murray est une chorégraphe franco-américaine. Elle se forme d’abord à Düsseldorf en danse classique, à New York auprès de Merce Cunningham puis à Movement Research. Elle collabore à différents projets chorégraphiques, notamment auprès de Didier Théron à Montpellier et de Bernardo Montet au Centre chorégraphique de Tours. En 2000 elle fonde la compagnie Michèle Murray, qui deviendra Murray/Brosch Productions en 2008, en collaboration artistique avec Maya Brosch. En 2012 elle crée la structure chorégraphique PLAY/Michèle Murray dont elle est la directrice artistique.

ATLAS / Études est un ensemble de six études, dont la première et la dernière tranchent sur les autres. Dans la première, sur un rythme endiablé deux danseurs viennent devant le public en scandant et rythmant la musique avec leurs corps, leurs gestes qui rappellent parfois un match de boxe. Ils sont furieux et hurlent. Dans les quatre autres études, avec ou sans musique, il s’agit d’avantage de scénettes d’exercices de danse. Ils sont à deux, à trois ou à six. Ils se transportent d’un bout à l’autre de la scène, se font face, se regardent parfois longuement, en silence. Ils font des mouvements que seule la main accompagne. Il m’a fallu lire les propos de Lise Ott qui présente le travail de la chorégraphe pour essayer de comprendre le sens de ce spectacle. Elle nous dit que Michèle Murray « a décidé de mixer les exigences de son écriture abstraite et narrative à une remise en jeu des formes de danses actuelles ». Que « guidée par l’inspiration de l’atlas « Mnémosyne », collection d’images de l’historien d’art Aby Warburg, elle développe le dessein d’un atlas chorégraphique personnel constitué de … pièces courtes … Indépendantes les unes des autres, … elles mettent à nu le résultat d’un travail d’improvisations rigoureux et inventif, apte à rebattre les cartes de la modernité et s’émanciper de tout académisme. ». Je n’avais pas compris tout cela et me suis fort ennuyée en regardant ces « études ». Il faut attendre la dernière pièce, de six minutes sur 1 h 15 de spectacle, pour que toute la troupe entame une danse vive et bien rythmée, enfin réjouissante. Qui a dit que la danse était mouvement ?

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