FESTIVAL D’AVIGNON 2016

Le festival d’Avignon a donné son coup d’envoi le  6 juillet et se terminera le 24. Pas moins de 52 pièces, théâtre ou danse, dans le « In », et des expositions, discussions, échanges organisés. Le « Off », pièces jouées par des compagnies qui louent un espace, présente cette année plus d’un millier de spectacles. C’est à la fois la magie et le travers du festival.

La magie car la ville entière est un lieu de théâtre. Pendant que les compagnies ne jouent pas (les espaces sont occupés au maximum), elle présentent leur spectacle dans les rues de la ville, tentant d’attirer le public. Le théâtre est partout. C’est donc une ambiance particulière, festive et joyeuse qui ferait presque oublier le soleil impitoyable. C’est ce qui fait que lorsque on a connu le festival une fois, on a une irrépressible envie d’y revenir.

Le travers du festival est que, si l’on se consacre au ‘off’, comment choisir dans cette abondance d’offres ? Le programme officiel du ‘off’, plus épais chaque année, n’est pas d’une grande utilité car les spectacles sont présentés sur un mode qui, évidemment, n’est pas critique, d’autant que ce sont les compagnies qui se chargent de ce travail. Certes, le bouche à oreille finit par fonctionner (dans les queues, chacun demande à ses voisins ce qu’il a vu de bien), et pour certaines pièces du ‘off’ il faut parfois réserver. Mais on peut aussi être déçus, et vu le budget que cela représente …

Quand on se consacre au ‘in’, on a davantage de renseignements et le choix est plus facile. Mais malgré le fait que le directeur du festival, Olivier Py, soit un homme de théâtre engagé, le coût des places demeure relativement élevé, même si de réels efforts sont faits pour les demandeurs d’emploi ou les jeunes. Sans doute n’en a-t-il pas la maîtrise. Certes, la ville d’Avignon n’est pas Montpellier, et les soucis financiers ne sont sans doute pas équivalents. Mais à moins d’avoir un budget élevé, il parait difficile, pour ces simples raisons de tout voir.

Autre inconvénient : dans la plupart des lieux de théâtre consacrés au ‘in’, le placement est libre. J’ai conscience que numéroter les places demande une organisation supplémentaire et un certain coût. Mais que de stress à attendre sous un soleil souvent de plomb, longtemps avant l’ouverture des portes, pour avoir la chance d’être bien placés !

N’étant pas sur place mais dans la région, je n’ai pu faire mon choix que sur un nombre limité de spectacles. Ma vision ne sera donc pas aussi globale que celle que j’ai pu avoir sur le festival de danse de Montpellier.

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