Montpellier Danse 5 juillet

Natif de New York, en 1949, William Forsythe fait ses classes en Floride aux côtés de Nolan Dingman et Christa Long et danse au Ballet de Stuttgart où il est nommé chorégraphe résident en 1976. Au cours des sept années suivantes, il crée des œuvres pour le Stuttgart Ensemble et autres ballets. Il est à la tête du Ballet de Francfort de 1984 jusqu’à sa dissolution en 2004. En 2005, il fonde un nouvel ensemble qu’il dirige jusqu’en 2015 et y signe, entre autres, les œuvres Three Atmospheric Studies (2005), Heterotopia (2006) et Sider (2011). Ses créations les plus récentes ont été́ développées et interprétées exclusivement par la Forsythe Company tandis que ses œuvres antérieures figurent au répertoire des principaux ballets internationaux dont le Mariinsky Ballet, le New York City Ballet ou le Ballet de l’Opéra de Paris. Il a aussi réalisé́ des installations et des performances. En collaboration avec des spécialistes des médias et des éducateurs, William Forsythe a développé́ de nouvelles approches pour la documentation, la recherche et l’éducation dans le domaine de la danse. Son projet « Technologies d’improvisation : outil pour l’œil analytique de la danse », développé en 1994, est utilisé comme outil d’enseignement. 

A quiet Evening of Danse est une pièce en deux actes qui mêle les techniques du ballet et la « break dance ». La première partie, essentiellement dansée en silence, s’appuie sur l’idée que « le ballet est un exercice qui sert à plier et déplier les membres. Ce déploiement et ce repli démarrent en plusieurs points du corps – les hanches, les épaules – et se poursuivent dans la lignée des rapports avec les bras, les jambes et la tête. Fondamentalement, il s’agit d’un croquis mécanique des origines du ballet. » (W. Forsythe). Effectivement les danseurs, par couples, semblent s’exercer en faisant des mouvements de hanche, de bras, de torse, de jambes.

Dans la seconde partie, sur une musique de Jean-Philippe Rameau (Hippolyte et Aricie : Ritournelle), Forsythe réinterprète le ballet, tel que dansé à la cour de Louis XIV, en y mêlant un danseur de hip hop, Rauf « RubberLegs » Yasit, qui intervient, parfois comme pour donner une leçon aux autres danseurs. Le tout est absolument réjouissant, d’une grande beauté, tant dans la chorégraphie, la danse, que dans les costumes sobres et originaux, et très émouvant. Le maître reste au même niveau de très grand talent !

1 Comments

  1. j’y étais aussi avec une amie ,
    quelle belle soirée !
    c’est après coup que j’ai pensé a vous …
    des bises .
    raymonde .

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