LA ROQUE D’ANTHÉRON 12

Concert consacré à Beethoven et Chopin avec le Royal Nothern Sinfonia sous la direction de Lars Vogt. En première partie l’orchestre a interprété d’abord le Concerto pour piano et orchestre n°1 en ut majeur opus 15 de Beethoven, avec à la direction et au piano Lars Vogt.

Considéré comme un musicien parmi les plus brillants de sa génération, le pianiste et chef d’orchestre allemand Lars Vogt se révèle à l’attention du public en remportant en 1990 le 2ème Prix du prestigieux Concours international de piano de Leeds. Interprétant aussi bien Mozart, Beethoven, Schumann et Brahms que Grieg, Tchaïkovsky et Rachmaninov, jusqu’à l’éblouissant concerto de Lutoslawski, il se produit de plus en plus en tant que chef : directeur musical du Royal Northern Sinfonia depuis 2015, qu’il dirige sur de nombreuses scènes internationales et avec lequel il a notamment interprété les concertos pour piano de Beethoven, il s’est illustré ces dernières saisons auprès de l’Orchestre de Chambre de Paris, des orchestres de chambre de Zurich et de Cologne, de la Camerata Salzbourg et du Deutsche Kammerphilharmonie Bremen. En tant que soliste, il a joué depuis vingt-cinq ans avec tous les grands orchestres du monde, sous la direction de chefs tels Claudio Abbado, Daniel Harding, Mariss Jansons, Sir Simon Rattle ou Robin Ticciati. Il a effectué au printemps 2019 une grande tournée aux États-Unis et au Canada, aux côtés notamment de l’Orchestre Symphonique de San Francisco, et s’est produit avec l’Orchestre philharmonique de la radio néerlandaise dans le cadre de la prestigieuse série de la ZaterdagMatinee au Concertgebouw d’Amsterdam. Chambriste hors-pair et fondateur en 1998 du festival de musique de chambre de Spannungen, près de Cologne, il a récemment gravé un disque d’œuvres de Schubert et les Variations Goldberg de Bach. Fondateur du programme éducatif “Rhapsody in School”, qui permet aux enfants des écoles d’Allemagne et d’Autriche d’échanger avec des musiciens de renommée internationale, Lars Vogt a été nommé en 2013 professeur de piano au Conservatoire de Hanovre.

A suivit le Concerto pour piano et orchestre n°1 en mi mineur opus 11 de Chopin, avec au piano Nicholas Angelich. 

Né aux États-Unis en 1970, Nicholas Angelich est admis à 13 ans au CNSMD de Paris, dans les classes d’Aldo Ciccolini, Yvonne Loriod et Michel Béroff ; par la suite, il se perfectionne auprès de Marie-Françoise Bucquet, Leon Fleischer, Dmitri Bashkirov et Maria João Pires. Lauréat des concours internationaux Robert Casadesus et Gina Bachauer, il reçoit aussi en Allemagne, sous le parrainage de Leon Fleischer, le Prix des Jeunes talents du Festival de la Ruhr, et se voit à deux reprises nommé “Soliste instrumental de l’Année” aux Victoires de la Musique 2013 et 2019. Grand interprète du répertoire classique et romantique, il s’intéresse également à la musique du XXe siècle, jouant notamment Messiaen, Stockhausen, Boulez et Éric Tanguy et créant des œuvres de Bruno Mantovani, Pierre Henry ou Baptiste Trotignon. Effectuant en 2003 ses débuts en tant que soliste avec orchestre, avec le Philharmonique de New York dirigé par Kurt Masur, il s’est produit depuis avec des orchestres parmi les plus renommés d’Europe, d’Asie et des États-Unis, sous la direction de chefs tels Charles Dutoit, Louis Langrée, Paavo Järvi, Myung-Whun Chung, Daniel Harding, Sir Colin Davis ou Valery Gergiev. Invité en récital et musique de chambre de festivals prestigieux tels La Roque d’Anthéron, Verbier, Lugano ou le Mostly Mozart de New York, il partage la scène avec Martha Argerich, Joshua Bell, Maxim Vengerov, Akiko Suwanai, Renaud et Gautier Capuçon, Gérard Caussé, Paul Meyer et les quatuors Ébène, Ysaÿe, Prazák et Pavel Haas. Nicholas Angelich est à la tête d’une importante discographie. Récompensée d’un “Choc” du Monde de la musique, son intégrale des Années de pèlerinage de Liszt, parue chez Mirare en 2004, a été suivie de plusieurs disques Brahms et d’autres qui ont tous obtenu de prestigieuses récompenses.

Cet interprète figure parmi les grands du piano. Sa sensibilité, l’émotion suscitée par son jeu nous ont émerveillés. En seconde partie l’orchestre a interprété la Symphonie n°7 en la majeur opus 92 de Beethoven. Une très très belle soirée.

En bis Nicholas Angelich a interprété la Mazurka en fa mineur op.63 n°2 de Chopin.

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