FESTIVAL DE CANNES 21 mai

Quentin Tarantino est un réalisateur, scénariste et producteur américain de 56 ans. On se souvient de Kill Bill, de Boulevard de la mort et de Inglorious Basterds. Également de Django Unchained ou de Les huit salopards. Il a obtenu une Palme d’or à Cannes en 1994 pour Pulp Fiction. Once upon a time in Hollywood est son 10ème film comme réalisateur. C’est une ode à Hollywood de la fin des années 60, un conte de cinéma. Dans le Los Angeles, en 1969, Rick Dalton (Leonardo DiCaprio), star d’une série télévisée de Western, et sa doublure, le cascadeur Cliff Booth (Brad Pitt), poursuivent leur carrière au cinéma mais avec difficultés. Ils prennent toutefois leurs quartiers à Beverly Hills, comme voisins du réalisateur Roman Polanski et de son épouse Sharon Tate. Rick et Cliff se voient contraints de partir pour l’Europe où le western spaghetti est fleurissant, et où ils enchaînent plusieurs films. Revenus à Hollywood, ils vont être mêlés à l’affaire de la Manson Family, bande de hippies sataniques assassins de stars hollywoodiennes. Le Hollywood de cette période est parfaitement reconstitué par le cinéaste amoureux du cinéma et très connaisseur de cette période puisqu’il a écrit une thèse sur le cinéma américain de 1969. On y retrouve toutes les stars de l’époque, comme Sharon Tate, des superstars du garage rock, ou la série Matt Helm. Il nous raconte aussi la télévision, omniprésente dans tous les foyers et qui prend de plus en plus le pas sur le cinéma. Par quelques clins d’œil à ses films, il nous montre aussi que le cinéma est fiction et raconte à sa manière la tragédie de Sharon Tate et de ses amis. Mais on ne peut en parler le cinéaste ayant expressément demandé à la presse de ne rien dévoiler avant la sortie en salle. C’est le film d’un amoureux du cinéma, drôle et nostalgique.

Bong Joon-Ho est un réalisateur et scénariste sud-coréen de 49 ans. Il a déjà été présent à Cannes en 2009 avec son film Motheret en 2017 où il a suscité la polémique en présentant un film distribué par Netflix, Okja. Son film Parasite est un thriller qui passe de la comédie drôle, à la comédie noire avec des scènes d’horreur. Ki-taek et sa famille habitent dans un appartement en sous-sol sombre et sordide. Par une série de subterfuges que je ne vous raconterai pas ils arrivent à s’installer au sein d’une famille bourgeoise, les Park, qui habitent une somptueuse maison avec jardin, grandes baies vitrées et décoration soignée. Un très bon film au rythme bien soutenu, où il dénonce une fois encore la situation sociale en Corée du Sud, la violence des rapports sociaux, les inégalités sociales où les riches sont très riches et méprisent toute une classe de pauvres qui survit comme elle peut. Il sera peut-être au palmarès.

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